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  • Crise = licenciements = profits !

    La crise déclarée officielle en France en septembre 2008 a bien failli mettre les banques à terre ! Enfin, c'est que l'on nous a dit…

    L'état a immédiatement déclenché un plan "ORSEC" de 40 milliards d'euros à verser en plusieurs tranches. Tiens, je croyais que les caisses étaient vides ?

     

    Mais voilà que maintenant, la deuxième tranche de 10,5 Milliards d'euros est refusée par certaines banques car elles ne veulent pas voir s'immiscer le gouvernement dans leur gestion.

    Le Crédit Agricole fait partie de celles ci… En revanche, la Société Générale accepte bien volontiers cette deuxième aide… mais dit-elle : "Donne moi tes sous, et fiche-moi la paix !"

    A propos, la Société Générale vient d'annoncer que son bénéfice net sera de deux milliards d'euros pour l'exercice 2008… Elle pourra ainsi verser généreusement des dividendes à ses actionnaires. Elle a cependant refusé, contrainte et forcée (comment le vérifier ?) aux bonus annuels versés à leurs dirigeants, mais ce n'est sans doute que partie remise !

     

    Nos casinos, euh pardon, nos banques affichent donc des bénéfices malgré la crise et leur pitoyable gestion !

    Mais alors, pourquoi les avoirs aidés ?

     

    Le capitalisme d'aujourd'hui est ainsi fait, et il faudra bien changer cela mais est ce encore possible ? Il est maintenant impératif pour un grand groupe quel qu'il soit, de générer des bénéfices afin de rémunérer l'actionnaire. Une entreprise ne travaille plus pour ses salariés.

    Déjà qu'avec des profits, les licenciements vont bon train, imaginez ce qu'il se passerait si nos chères sociétés anonymes faisaient (même une seule fois) des déficits…

     

    A bientôt.

     

    Philippe Dumas