G-20, le grand spectacle de Londres !

Le G-20, une tentative de réforme du capitalisme ou bien les dés sont ils pipés dès le départ ?

 

Les banques sont les principales responsables de la crise 2007 / 2008, notamment celles de Londres et des Etats-Unis. Quelles ont été les décisions pour empêcher qu'une telle situation ne revienne (et encore faudrait il déjà que cette crise soit solutionnée…) ? Aucune…

 

Les paradis fiscaux pointés du doigt ont été listés en intégralité, puis sous la pression de quelques pays présents à Londres, certains territoires furent enlevés in extremis.

Pourquoi Andorre et Monaco, ­Hongkong et Macao, les îles anglo-normandes Jersey et Guernesey etc, ne font ils pas partie de la liste noire de l'OCDE ?

 

En ce qui me concerne, je ne croirai jamais à une moralisation du capitalisme mais ne crachons pas dans la soupe, c'est déjà un début !

 

Il faut bien avouer que tout cela nous dépasse un peu, mais sachons tout de même que cette crise est payée par les contribuables soit avec nos avoirs, soit avec nos emplois…

 

A bientôt.

 

Philippe Dumas

Crise = licenciements = profits !

La crise déclarée officielle en France en septembre 2008 a bien failli mettre les banques à terre ! Enfin, c'est que l'on nous a dit…

L'état a immédiatement déclenché un plan "ORSEC" de 40 milliards d'euros à verser en plusieurs tranches. Tiens, je croyais que les caisses étaient vides ?

 

Mais voilà que maintenant, la deuxième tranche de 10,5 Milliards d'euros est refusée par certaines banques car elles ne veulent pas voir s'immiscer le gouvernement dans leur gestion.

Le Crédit Agricole fait partie de celles ci… En revanche, la Société Générale accepte bien volontiers cette deuxième aide… mais dit-elle : "Donne moi tes sous, et fiche-moi la paix !"

A propos, la Société Générale vient d'annoncer que son bénéfice net sera de deux milliards d'euros pour l'exercice 2008… Elle pourra ainsi verser généreusement des dividendes à ses actionnaires. Elle a cependant refusé, contrainte et forcée (comment le vérifier ?) aux bonus annuels versés à leurs dirigeants, mais ce n'est sans doute que partie remise !

 

Nos casinos, euh pardon, nos banques affichent donc des bénéfices malgré la crise et leur pitoyable gestion !

Mais alors, pourquoi les avoirs aidés ?

 

Le capitalisme d'aujourd'hui est ainsi fait, et il faudra bien changer cela mais est ce encore possible ? Il est maintenant impératif pour un grand groupe quel qu'il soit, de générer des bénéfices afin de rémunérer l'actionnaire. Une entreprise ne travaille plus pour ses salariés.

Déjà qu'avec des profits, les licenciements vont bon train, imaginez ce qu'il se passerait si nos chères sociétés anonymes faisaient (même une seule fois) des déficits…

 

A bientôt.

 

Philippe Dumas