Aie confiance...

Voir un ministre (Mr Cahuzac) annoncer, devant l'assemblée nationale, très sérieux et convainquant, mettre un coup d'arrêt aux fraudes fiscales, alors que l'on sait maintenant ce que l'on sait... ça fiche un coup au moral ! Combien sont-ils dans ce cas ? Comment leur faire dorénavant confiance ?
Heureusement que certains journalistes font leur job...

Croyez-vous que ce projet de transparence, consistant à dévoiler aux yeux de tous, la déclaration patrimoniale de l'ensemble des membres du gouvernement, règlera le sort des fraudeurs ? Bien sûr que non, et ce pour plusieurs raisons :
- Qui va rapprocher ces déclarations de leur situation réelle, c'est à dire qui va contrôler, et quels seront les risques ?
- Les biens ou avoirs détenus à l'étranger sont-ils à déclarer ?
- Même question à propos des dons aux enfants ?
- Enfin, quid des comptes cachés à l'étranger dans les paradis fiscaux ?
Et pourquoi se limiter au gouvernement ? Pourquoi pas les députés et les sénateurs, et les anciens présidents... et l'opposition ! De plus, ces déclarations existent déjà aujourd'hui depuis longtemps !

Certes, certains naissent riches ou deviennent riches grâce à leur travail, ou bien en raison d'un héritage, pas forcément en fraudant. Et puis les riches sont-ils nécessairement à droite ? N'est-ce pas du voyeurisme de notre part de vouloir connaitre ce que possèdent nos élus ?
Ce ne sont pas les riches qui gênent les Français, mais les tricheurs !

Non, afficher leurs avoirs aux yeux de tous ne sert à rien. Ce qu'il faudrait c'est un contrôle sans faille sur l'enrichissement personnel et le train de vie afin de détecter une éventuelle fraude, traquer le cumul des mandats et/ou des métiers pour éviter le conflit d'intérêt (pratiquer en parallèle deux métiers, ils sont forts ou pas assez occupés...), revoir les salaires (et les retraites) des parlementaires et élus (à la baisse...), et enfin interdire à jamais ceux qui ont fauté !

Il n'y avait qu'à écouter les déclarations de certains à la télé : "j'ai un compte d'épargne avec 4000 €" (à force de compter en millions, les chiffres s'emmêlent...), ou bien "j'ai une 4L"...

C'est à mourir de rire tellement ils se foutent de nous... En plus, les Woerth, Copé, et autre Alliot-Marie en remettent une couche devant les médias, s'indignant sans aucune gêne apparente. Mais où va-t-on ?

L'important pour tout ce petit monde est de calmer le jeu, tandis qu'en face dans l'opposition, c'est le contraire... en rajouter encore et encore ; pour faire avancer la France,  parce qu'ils sont à son service, pas pour l'argent... Ben voyons !

A bientôt.

Philippe Dumas

JO à Sotchi

Des chantiers pharaoniques se déroulent actuellement sur le sol Russe afin d'accueillir en 2014 les jeux olympiques d'hiver !

Ces travaux sont commencés depuis 2007 sur un territoire grand comme un département français. Bien entendu, ils devraient déjà être terminés... mais des problèmes de financement, de conception et d'organisation retardent encore et encore ce chantier !

Le budget a, quant à lui explosé, passant initialement de 14 milliards d'euros à 36 milliards.

Vous avez bien lu ! À titre de comparaison, les précédents JO d'hiver à Vancouver en 2010 n'avaient couté "que" 1,4 milliard d'euros.

Le Président Russe, Vladimir Poutine a rappelé au comité d'organisation "le plus important, c'est que personne ne détourne des fonds, pour qu'il n'y ait pas d'augmentation injustifiée..."

lol

Mais évidemment et comme toujours dans ce pays, les 60 000 ouvriers participant aux constructions des routes et chemins de fer seraient exploités et escroqués ! L'ONG Human Rights Watch a dénoncé ces faits, et reproche à la Russie de fermer les yeux.

Ainsi, des salaires ne seraient pas payés malgré des journées de travail de 12 heures avec une seule journée de repos par quinzaine, des passeports et permis de travail confisqués... Ceux qui ont osés se plaindre ont été expulsés.

La démocratie* Russe en prend un sacré coup...

Mais que ces travailleurs se rassurent, le CIO veille ; et la société russe Olimpstroï (qui gère l'ensemble des travaux) a déclaré que "des contrôles réguliers étaient effectués et que tout travailleur pouvait s'adresser à elle en cas d'infraction"...

A bientôt.

Philippe Dumas

 

* Dixit G. Depardieu

Vous chantiez ? eh bien dansez maintenant...

Ce qui est bien avec la politique, c'est qu'on ne s'ennuie jamais, malgré un certain manque de créativité.

La droite met en place il y a quelques années une loi de défiscalisation des heures supplémentaires à priori plutôt favorable aux ouvriers (mais aussi aux Patrons, certes...) ; la gauche vient de la supprimer !
La droite voulait augmenter la TVA, projet portant le doux nom de "TVA sociale" afin de mieux faire passer la pilule ; qu'à cela ne tienne, après avoir dénoncé ce "scandale" (et en avoir fait son crédo de campagne), François Hollande remet la proposition sur le tapis ! Encore plus fort, la gauche fait même des cadeaux aux entreprises...

La droite n'est pas là où on l'attend, et la gauche n'est plus ce qu'elle était !!!
Pour tout dire, la politique telle qu'on la perçoit aujourd'hui a vécu. Trop d'administrations, trop de parlementaires et de fonctionnaires politiques, également eux-mêmes trop proches des journalistes. Et tout ce beau monde n'est jamais en cohérence. Pire, leur leitmotiv est "critiquer pour bloquer", au lieu d'avancer... Bref, s'occuper de son nombril plutôt que du bien du pays.

En fait, ne faudrait-il pas amalgamer dans nos esprits l'UMP, le centre et le PS ? Bonnet blanc et blanc bonnet ? Pour s'en convaincre, il a suffi de contempler la bagarre fratricide que se sont livrés Copé et Fillon pour la tête de l'UMP... 

La résolution de la crise actuelle (le chômage, la dette) devrait être LA priorité, mais le gouvernement préfère passer une partie de son temps à s'occuper du mariage gay, ce qui génère des manifestations dans les rues, des Français qui s'affrontent... STOP, consacrez-vous à l'essentiel !

Décidemment, nous n'avons pas tous les mêmes degrés de priorité... et comme disent certains observateurs Européens en nous regardant : "Vous les Français, vous êtes au bord du gouffre, et malgré cela, vous dansez..."

A bientôt.

Philippe Dumas

La guerre des énergies

La voiture électrique va-t-elle l'emporter ? Personnellement, j'ai du mal à le croire.
Le plaisir de "piloter" et surtout l'autonomie sont des freins rédhibitoires à mon avis. Nous sommes en période de vacances ; combien de temps faudrait-il à une voiture électrique (lourde de passagers et bagages) pour aller sur les bords de la "grande bleue", rechargement des batteries compris ?

Certes, quand il n'y aura plus de pétrole, il faudra bien trouver autre chose mais nous sommes encore très loin de cette situation. Ce n'est pas la rareté qui fait actuellement augmenter les tarifs du brut...

C'est pourtant pour cette raison "QU'ON" nous prépare à la future "note salée" de l'électricité...
Les tarifs ne seraient pas assez élevés... ; ailleurs, on paye plus cher... ; le nucléaire nous libère de la dépendance (comme si l'uranium se trouvait chez nous)... ; le coût des centrales atomiques est minoré... Bref, autant d'incohérences et de langues de bois pour "noyer le pigeon" !
Sans compter la maintenance, le démantèlement des centrales et l'actionnaire qu'il faut bien rémunérer...

Pourtant, le prix moyen Européen de l'électricité dans les pays nucléarisés est de 0,1232 € par kWh (12/2011).
Dans les pays Européens qui refusent l'énergie atomique, le prix est de 0,1256 € par kWh ; donc faux problème...

Ainsi on en arrive à ce paradoxe où il faudrait acheter des voitures électriques parce que c'est plus propre, plus écologique, moins cher (encore faux à cause du prix des batteries et de leur recyclage...), alors "QU'ON" nous promet une hausse des tarifs électriques de 50% d'ici à 2020, soit dans 7 ans...

A moins que ce ne soit l'inverse, et que la prévision d'augmentation des voitures électriques fasse dès maintenant artificiellement (volontairement) augmenter les tarifs...?

Pétrole ou électricité ? A vous de choisir, mais dans les 2 cas, il faudra ouvrir grand notre portefeuille !

A bientôt

Philippe Dumas

Ancien Président = simple citoyen ?

Parfois, au vu des difficultés qui attendent les Présidents de la République, et leur enthousiasme à briguer le poste, je me demande bien ce qui peut les motiver de la sorte ?
L'argent ? Sans doute...
Le pouvoir ? Évidement mais est-ce la seule raison ?
Bien sur, ils ne sont désormais au plus haut niveau que 5 ans, voire 10 ans, mais ils restent présidents toute leur vie...
En effet, Nicolas Sarkozy en redevenant "simple citoyen" (?) (tout comme Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing), va préserver "quelques avantages" !

Rappelons tout de même que c'est Laurent Fabius en janvier 1985, alors 1er Ministre de François Mitterrand, qui instaura ces quelques petits agréments consolatoires... afin de leur permettre d'être à l'abri du besoin (y compris veuve et enfants mineurs), comprenez vous ? Peut être aussi leur éviter toutes tentations...

Bref, la rémunération d'un ancien président s'élève à 6000 euros brut par mois, auxquels il conviendra d'ajouter 12000 euros mensuels si le "retraité" décide de siéger au Conseil Constitutionnel (ce qu'ils font à chaque fois...),
Un appartement de fonction ou bureaux (meublés et équipés) incluant sept collaborateurs (secrétaires, maître d'hôtel, agents, chef de cabinet...),
Une voiture et deux chauffeurs,
Une escorte de deux policiers, ainsi que la surveillance par un gendarme du (des) domicile privé,
Des voyages gratuits et illimités sur Air France et SNCF (first class of course),
Les déplacements à l'étranger sont reçus et logés par l'ambassade de France du pays visité,
Et j'en passe sur les indemnités de carburant, consommation d'eau, d'électricité et de téléphone...

Lorsqu'ils arrivent à la retraite, et comme ils cumulent les pensions de nombreux autres mandants, ils parviennent facilement à percevoir une dotation de 30000 euros mensuels (c'est déjà le cas pour Valéry... et Jacques...) !
Pour résumer, la facture payée par le contribuable s'élève à environ 1,5 million d'euros par an et par ancien Président.

Et dire que Nicolas Sarkozy voulait mettre fin à l'assistanat...
Mais Carla déclarait lors d'une interview au début de ce mois : "Nous sommes des gens modestes !"
Dans ce cas...

A bientôt.

Philippe Dumas

Dernière ligne droite ? Ne croyez pas cela...

Dans 10 jours, le 1er tour des élections présidentielles... Qu'en attendons-nous ?

La dette abyssale de la France s'élève au jour où j'écris cette note,
à 1 726 884 650 000 € soit en clair presque 1727 milliards d'Euros !
Mais la vitesse où cette addition augmente est vertigineuse ; regardez plutôt ici => http://www.oxoty.com/
Le temps d'écrire cette petite dépêche et la facture a déjà grossi de 3 millions d'euros... Au secours !
" Aujourd'hui, le seul impôt sur le revenu ne suffit plus pour payer les intérêts, cela signifie que lorsqu'un Français paie l'impôt sur le revenu, il paie en fait les intérêts de la dette (et UNIQUEMENT qu'une partie de ces intérêts !) sans compter la dette qui reste à rembourser. La France consacre aujourd'hui, malgré des taux d'intérêts très bas, plus à payer les intérêts de sa dette qu'à assurer la défense nationale ou à éduquer ses enfants ! "

Et QUI pourra enrayer cette inflation à compter du 06 mai 2012 ?

Les budgets annuels présentés par les principaux candidats, qu'ils soient de droite, de gauche, d'en haut ou d'en bas sont déficitaires en MILLIARDS, quels que soient leurs décisions ou restructurations... Et ce pour des années et des années ! C'est à dire que cette dette va continuer d'augmenter, jusqu'à quand ?

Ce qui nous attend est grave !
" Aux capitalistes de payer leur crise..." a dit Philippe Poutou ? J'ai bien peur que tout le monde va casquer.
L'Italie, plus atteinte que nous mais plus concernée par la volonté de rebondir, s'en sortira peut-être ? Pas nous...

Aucun des impétrants n'a pris la mesure de la catastrophe à venir.
Aucun d'eux ne propose actuellement de vraies décisions afin de sortir de cette situation. Que des mesurettes pour faire taire le peuple, et surtout l'attirer dans ses filets.
Pourtant, certaines refontes sont simples, ne manquent pas, et rapporteraient facilement des dizaines de milliards (exemple : marché des médicaments, dépenses de l'état et des régions, impôts des grosses sociétés, etc etc). Mais il faut avoir la volonté de s'attaquer à ces monopoles et privilèges !

Voter pour quelqu'un qui présente un budget déficitaire ? Quelle confiance lui accorder ? Franchement, je suis dégouté, et puisque ce chamboulement sous-jacent est pour le moment virtuel, le bulletin que je glisserai dans l'enveloppe le sera aussi.

A bientôt.

Philippe Dumas

Quels bosseurs ces Suisses

Un referendum a eu lieu hier en Suisse (comme très souvent là-bas), pour demander aux salariés s'ils souhaitaient passer de 4 semaines de congés payés à 6 semaines, soit 2 semaines supplémentaires !
En fait, les Suisses ont déjà droit dans de nombreuses entreprises à cinq semaines, soit une semaine de plus que le cadre légal. Mais six... c'est encore mieux !

Bizarrement, le résultat de ce referendum indiquera à 67% un NON à ces congés supplémentaires...
Déjà, il faut savoir qu'en 2002, ces mêmes électeurs avaient refusé le passage de 42 heures travaillées par semaine... à 36 heures !
Et en remontant encore plus loin, en 1985, le passage à 5 semaines de vacances avait également été recalé.

Les syndicats des travailleurs qui avaient lancé cette initiative ne sont pas parvenus à contrebalancer les peurs et les pressions affichées un peu partout par les fédérations patronales, méprisant les français en les montrant en exemple (ou plutôt en contre-exemple...) "En France, le taux de chômage est élevé, l’économie est affaiblie..." ; beaucoup d'helvètes estimant que trop de vacances nuirait à leur compétitivité sur le plan international.

«Nous aurions été les champions du monde des vacances, plus que les Français, c'est dire…», annonce une association patronale sur la Télévision Suisse...

Ce qui est frappant, c'est que ce refus est nettement supérieur dans les cantons où l'on parle allemand, par rapport aux cantons romands où l'on parle le français...

Lol... ou pas !

A bientôt.

Philippe Dumas

2012, l'année des mensonges nécessaires, imposés, tolérés, autorisés, ...

Je vais débuter ma bafouille mensuelle par la phrase "type" du début d'année.
Certes elle est banale et galvaudée mais néanmoins sincère !...
Alors "bonne année à toutes et à tous, et surtout une bonne santé sans laquelle rien ne va plus".

Cette année 2012, sans être devin, sera marquée par nos élections présidentielles ; ou plutôt leurs élections...
Hier, j'ai entendu un (une) politique déclarer "Ce n'est pas pour nous que nous faisons cela, mais pour tout les Français..." Ben voyons !
Comment dire... si les politiques veulent que les Français s'intéressent, il faudra bien un jour ou l'autre qu'ils commencent par arrêter de nous prendre pour des C**s (avec une majuscule) ?
Par expérience, nous savons bien que les promesses ne sont jamais tenues, d'ailleurs sont-elles clairement annoncées ? Un flou reste de rigueur, pouvant ainsi "s'adapter" au fil du temps... Un peu comme les horoscopes !
Il est vrai que l'exercice doit être ardu, voire insurmontable tant les difficultés sont énormes ; mais ils sont cependant nombreux et opiniâtres à vouloir tenir ce rôle de pouvoir et de domination... Qu'ils aient été déjà jugés dans des "affaires", qu'ils soient fraudeurs du fisc, ou confondant leurs intérêts personnels avec ceux de la France, peu importe, ils se présentent aux Français comme postulant ou pour soutenir un candidat, sans état d'âme et sans rougir, comme si leur soif de domination (et d'argent) les aveuglait.

Et pourtant incontestablement il en faut ! Mais alors pouvez-vous nous expliquer pourquoi la majorité des Français n'a plus aucune confiance en eux ? Il suffit de voir dans quel état notre pays se trouve !
Un des remèdes serait sans doute une totale transparence financière, contrôlée par un organisme indépendant et lui-même incorruptible.

Sont-ils sincères ? Bien sur que non. Mentent-ils ? Pléonasme avec discours politique. Surprises prévues en mai 2012 ? Elémentaire mon cher Watson... ou pas !

Pour finir, j'aimerais bien connaitre le total des sommes dépensées en un an (puisque telle est la durée pré-électorale), afin d élire notre président ?
Cela doit dépasser l'imagination... et le raisonnable.

A bientôt.

Philippe Dumas

Egalité entre Public et Privé ?

François Fillon affirme que son gouvernement "a réduit comme jamais les inégalités entre public et privé"...
Et bien c'est vrai ! Et il le prouve en instaurant une journée de carence pour les fonctionnaires en arrêt de maladie.
Il était temps ! Cette journée devrait diminuer les 22 jours moyens d'arrêts de travail par an dans les fonctions publiques (à comparer aux 14 jours du privé !).
Mais afin de faire avaler la pilule au Public, ils ajoutent une journée supplémentaire au privé, portant le nombre de jours non payés en cas d'arrêt de travail à QUATRE.
Toujours d'après Mr Fillon, ceci sera mis en place "par souci d'équité"...
Voici comment on perçoit l'égalité chez nos parlementaires...

Comme disait Coluche "Tous les hommes sont égaux, certains sont mêmes plus égaux que les autres..."

A bientôt.

Philippe Dumas

La poêle qui se fout du chaudron !

Luc Chatel souhaite que les leçons de morale reviennent dans nos classes de primaire... A priori une bonne idée je trouve, quand elles s'ajoutent à celles déjà prodiguées par les parents, et s'il ne s'agit que de civisme.

Mais ce qui est tout de même assez hilarant, c'est que la proposition du ministre devrait également (en priorité ?) s'appliquer au plus haut niveau, à commencer par eux-mêmes. "Faites ce que je dits mais pas ce que je fais..." semble être le leitmotiv de certains de nos hommes (et femmes) politiques.

A moins que ce ne soit de l'humour ? Ou bien que justement il ne veuille par ce biais (tenter d’) expliquer les dérives plus ou moins récentes de certains...
Affaires clearstream, Bettencourt, Karachi pour ne citer que les affaires les plus actuelles.

Et pourquoi ne pas faire aussi un peu de morale aux banques, aux entreprises... Tout le monde en a besoin je crois !

Je vois ça d'ici, les discussions entre enfants et parents :
- "Ma fille, il faut aider les pauvres..."
- "Mais Maman, pourquoi alors Sarkozy a-t-il donné 700 millions d'euros de bouclier fiscal aux riches ?"

Ou bien :
- "Pas d'absence à l'école fiston, tu dois y aller pour devenir instruit !"
- "Oui Papa mais pourquoi l'absentéisme des députés et des sénateurs est il aussi important ?"
- "A cause du cumul des mandats mon fils... ils ne peuvent pas être partout à la fois, mais ne t'inquiète pas, ils percevront quand même leurs salaires !"

La morale ne sera appliquée par nos jeunes que lorsque ceux qui l'enseignent la respecteront.

A bientôt.

Philippe Dumas