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  • Dernière ligne droite ? Ne croyez pas cela...

    Dans 10 jours, le 1er tour des élections présidentielles... Qu'en attendons-nous ?

    La dette abyssale de la France s'élève au jour où j'écris cette note,
    à 1 726 884 650 000 € soit en clair presque 1727 milliards d'Euros !
    Mais la vitesse où cette addition augmente est vertigineuse ; regardez plutôt ici => http://www.oxoty.com/
    Le temps d'écrire cette petite dépêche et la facture a déjà grossi de 3 millions d'euros... Au secours !
    " Aujourd'hui, le seul impôt sur le revenu ne suffit plus pour payer les intérêts, cela signifie que lorsqu'un Français paie l'impôt sur le revenu, il paie en fait les intérêts de la dette (et UNIQUEMENT qu'une partie de ces intérêts !) sans compter la dette qui reste à rembourser. La France consacre aujourd'hui, malgré des taux d'intérêts très bas, plus à payer les intérêts de sa dette qu'à assurer la défense nationale ou à éduquer ses enfants ! "

    Et QUI pourra enrayer cette inflation à compter du 06 mai 2012 ?

    Les budgets annuels présentés par les principaux candidats, qu'ils soient de droite, de gauche, d'en haut ou d'en bas sont déficitaires en MILLIARDS, quels que soient leurs décisions ou restructurations... Et ce pour des années et des années ! C'est à dire que cette dette va continuer d'augmenter, jusqu'à quand ?

    Ce qui nous attend est grave !
    " Aux capitalistes de payer leur crise..." a dit Philippe Poutou ? J'ai bien peur que tout le monde va casquer.
    L'Italie, plus atteinte que nous mais plus concernée par la volonté de rebondir, s'en sortira peut-être ? Pas nous...

    Aucun des impétrants n'a pris la mesure de la catastrophe à venir.
    Aucun d'eux ne propose actuellement de vraies décisions afin de sortir de cette situation. Que des mesurettes pour faire taire le peuple, et surtout l'attirer dans ses filets.
    Pourtant, certaines refontes sont simples, ne manquent pas, et rapporteraient facilement des dizaines de milliards (exemple : marché des médicaments, dépenses de l'état et des régions, impôts des grosses sociétés, etc etc). Mais il faut avoir la volonté de s'attaquer à ces monopoles et privilèges !

    Voter pour quelqu'un qui présente un budget déficitaire ? Quelle confiance lui accorder ? Franchement, je suis dégouté, et puisque ce chamboulement sous-jacent est pour le moment virtuel, le bulletin que je glisserai dans l'enveloppe le sera aussi.

    A bientôt.

    Philippe Dumas