Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Santé

  • EDF : plus d'augmentation, promis !

    Vous lisez quoi dans ce titre ? "plus" dans le sens de la négation, ou bien "plus" en quantité, en degré plus important ?

    L'avantage, c'est que cela s'écrit de la même manière tout en voulant dire l'inverse...

    Et effectivement, malgré qu'il n'y ait plus d'augmentation, la facture d'électricité ne cesse de croitre...

    Leçon de texte (ou plutôt cours de maths) avec exemple à l'appui ! Sortez vos trois dernières factures, si joliment appelées "EDF bleu ciel", de décembre 2010, février et avril 2011 ; et regardez au verso :

    Prix de l'abonnement mensuel, contribution tarifaire d'acheminement (CTA) et prix du kWh inchangés (0,07980 €) sur les trois factures.

    Mais regardez plutôt du coté de "Autres prestations"...

    - En décembre 2010 > Contribution au service public d'électricité : 0,00450 € (par kWh consommés)...

    - En février 2011 > Contribution au service public d'électricité : 0,00677 € + une nouvelle ponction dénommée "Taxe sur la consommation finale d'électricité" de 0,00900 € ; soit un total de taxes de 0,01577 € par kWh consommés, c'est à dire une augmentation en 2 mois de 250,44 % !

    - En avril 2011 > Contribution au service public d'électricité : 0,00750 € + Taxe sur la consommation finale d'électricité : 0,00900 € ; soit un total de taxes de 0,01650 € par kWh consommés, c'est à dire une nouvelle augmentation sur 2 mois de 4,63 % ! Soit en 4 mois de + 266,66 % !...

    Ces "autres prestations" représentent maintenant 17 % de votre facture totale. Il y a 4 mois, c'était 5 %... Qu'en sera-t-il à la fin de l'année ?

    C'est donc tout simplement scandaleux comme d'habitude... Ecrivez leur, harcelez les, annulez les prélèvements automatiques, NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

    Regardez vos factures si vous ne me croyez pas ! Et si vous êtes mensualisés, attendez-vous au coup de bambou sur votre facture annuelle...

    Je ne parle ci dessus que de pourcentages, mais en inspectant vos factures, vous traduirez cela en Euros déjà prélevés sur votre compte bancaire. En effet, ils n'ont qu'à se servir puisque la majorité d'entre nous ont acceptés qu'EDF se serve directement.

    Donc pour EDF, plus d'augmentation = plus d'augmentation, vous me suivez toujours ? Et pourquoi ?

    Il faut savoir qu'EDF a gaspillé beaucoup d'argent dans des acquisitions et des investissements à l'étranger, notamment lors de la libération du marché britannique. Cet argent manque maintenant cruellement à l'électricien national, et compte bien faire payer les pigeons que nous sommes...

    Il y a aussi l'électricité achetée aux particuliers plus chère, qu'EDF nous la revend (voir ma note de novembre 2010 à ce sujet).

    Enfin, le coût du démantèlement des centrales nucléaires est tellement exorbitant que l'opérateur historique n'a même pas commencé à démonter le moindre réacteur dont certains sont pourtant stoppés depuis 25 ans...

    Et certaines de nos centrales arrivent déjà à la fin de leur vie initialement prévue !

    Bref, EDF est en grande difficulté car face à ces dépenses colossales, il faut bien entendu rémunérer quand même l'actionnaire...

    Pour terminer par une note de gaité..., le 26 avril prochain, cela fera 25 ans que la centrale de Tchernobyl a pollué ses alentours pour les 48000 prochaines années. Il ne reste donc plus "que" 47975 ans avant que les habitants de Prypiat ne réintègrent leur domicile...

    Les conséquences seront les mêmes autour de Fukushima...

    A bientôt.

    Philippe Dumas

  • Sortir du nucléaire !

    La terrible catastrophe qui se déroule actuellement au Japon remet sur le tapis l'éternel combat entre les anti et pro-nucléaires.

    Je me souviens dans ma jeunesse (disons les années 1965-1975), que les manifestations pour dénoncer la dangerosité du nucléaire étaient nombreuses et virulentes, à juste titre quand on voit la situation de nos jours.

    Peut être à l'époque n'y avait il pas d'autres choix ? Nous en possédons de nombreux de nos jours (les énergies renouvelables entre autres).

    Je me suis toujours posé ces questions :
    " Comment peut-on avoir imaginé mais surtout construit des centrales nucléaires alors que l'on est incapable de garantir une sécurité à 100 %, que l'on ne sait pas quoi faire des déchets qui restent radioactifs pendant des milliers d'années, qu'en cas d'accident nucléaire majeur, une grande partie du territoire autour du cataclysme est définitivement pollué, sans compter le nombre de victimes à court et à long terme... ? "

    La fuite radioactive ne se voit, ne se sent pas, NE SE NETTOIE PAS mais TUE !
    Et dire que nos politiques font passer l'atome pour une énergie non polluante.

    Les inconvénients bien supérieurs aux avantages auraient dû faire pencher la balance de la sagesse du bon coté... même pas ! L'indépendance énergétique de la France était en jeu, sauf que malgré cette liberté partiellement acquise, les tarifs de l'électricité ne cessent d'augmenter parce que nous dit-on, l'électricité est indexée sur le prix... du pétrole !

    La catastrophe de Tchernobyl n'a donc servi à rien, sauf à constater que les manifestations anti-nucléaires étaient justifiées.
    Celle du Japon fera t'elle changer les comportements ? L'avenir nous le dira... Je le souhaite ardemment mais j'en doute, et ça me fait vraiment peur !

    Le plus urgent actuellement est de sécuriser (si c'est encore possible...) ces centrales exposées aux séismes très fréquents au Japon, qui pourtant ne craignaient rien, étaient conçues pour résister... bref, le même discours qu'en France ; " Il n'y a aucun risque que cela se reproduise chez nous... " Ben voyons...

    C'est comme l'explosion en 2010 de la plateforme de forage BP dans le golf du Mexique... Il n'y avait pourtant aucun risque, tout était prévu... La preuve.

    Certes le risque zéro n'existe pas. Et c'est pour cela d'ailleurs qu'il faut arrêter de toute urgence le nucléaire ! Avant qu'il ne soit trop tard...
    Car nous courrons à notre perte et à la destruction du monde - rien que ça - et rien à voir avec la prédiction du 21/12/2012... Le risque est, cette fois ci, bien réel.

    A bientôt.

    Philippe Dumas

  • La pipe donne le cancer...

    Selon une étude Américaine (la puritaine...), les rapports bucco-génitaux augmenteraient le risque de cancer de la cavité buccale, ces derniers s’étant amplifiés depuis 30 ans. Nos voisins les Suédois ont fait le même constat ; les cancers des amygdales auraient été multipliés par sept sur la même période....

    Ben zut alors, elles ont dorénavant une excuse pour dire non...

    Plus sérieusement, ces cancers de la voie buccale seraient à mettre en relation avec des pratiques sexuelles plus libérées depuis les années 1980 ; d’où infections de papillomavirus transmis sexuellement lors des rapports bucco-génitaux. Les pays les plus touchés seraient la Suède (Ah les Suédoises !...), la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et les Etats-Unis (la France n’est pas citée...) !

    Si cette étude titre « La fellation augmente le risque de cancer », je soupçonne une femme d’en être l’auteur... car en effet, un rapport bucco-génital est une fellation certes, mais aussi un cunnilingus, non ?

    Bref, fumer, boire, trop manger, tout cela est interdit ! Alors si le sexe le devient également... Quel plaisir nous reste-t-il ?

    Allons-nous voir fleurir sur les boites de préservatifs des messages du genre « Sucer tue ! » accompagnés de photos chocs (je vous laisse les imaginer...) ?
    Les actrices pornos vont-elles bientôt déclarer une nouvelle maladie professionnelle, et le cancer va-t-il devenir une MST (maladie sexuellement transmissible) ?

    Remarquez que cela n’est pas nouveau, on savait depuis longtemps que la pipe était déconseillée pour le cancer de la gorge...

    A bientôt.

    Philippe Dumas

  • La grippe A

    Depuis quelques mois, et surtout quelques semaines, dès lors que l’on évoque le mot « grippe », les poils de dressent !

    Remarquez qu’en cette fin d’année, la grippe ne sera pas la seule cause du redressement de notre système pileux… taxe carbone, trou de la sécu (encore), retraites, vote du PS truqué… On aura l’occasion d’en reparler dans les mois à venir, mais revenons à la grippe A dite H1N1 pour les intimes.

     

    Que se passe-t-il ? Depuis de nombreux mois, on nous prépare à une pandémie ravageuse au cours du mois de septembre 2009. Effectivement, on nous annonce ici ou là des cas de fièvres, courbatures etc…, maux attribués aussitôt à la grippe A, mais sans analyse, ni dépistage ! C’est la suspicion, on nous fait peur, alors maintenant que croyez vous qu’il se passe ? Et bien, les Français ont peur au point qu’ils n’osent plus s’embrasser, se serrer la main. A tort ou à raison ?

    C’est ce que l’on appelle « le principe de précaution », l’avenir le dira…

     

    Cela serait il volontaire afin d’écouler les vaccins qui arriveront dans un mois (trop tard) ?

    Les politiques se serviraient ils de ce virus pour marquer des points sur leurs adversaires ?

     

    Tous les ans, la grippe sévit, mais celle-ci est en effet plus contagieuse. Devons nous blâmer cette situation médiatico-politique ? Difficile à dire car si rien n’arrive de plus qu’à l’heure actuelle, tout le monde criera à la sur-médiatisation. En revanche, si les entreprises, les écoles et les administrations sont bloquées par manque de personnel, les précautions prises par les autorités ne seront jamais assez suffisantes. A l’instar de ces gens interrogés par les médias se plaignant que leurs enfants ne vont plus à l’école parce que cette dernière est fermée pour cause de grippe A… Préfèrent-ils protéger leurs enfants, ou ne pas prendre de jours de congés et ainsi exposer leurs jeunes progénitures à la maladie ?

     

    Pensons tout de même aux millions de morts (par an) provoqués par le paludisme dans les pays pauvres, et dont malheureusement les médicaments (qui existent) ne sont pas distribués en nombre suffisant…

     

    A bientôt.

     

    Philippe Dumas

  • OGM, oh j’aime…

    Dangereux ou pas ? La polémique divise tout le monde, y compris jusqu’aux scientifiques du génie biomoléculaire…
    En fait personne ne sait si dans 20, 30 ans ou plus, des maladies pourraient se déclarer !

    La procédure de précaution devrait dans ce cas interdire toutes cultures génétiquement modifiées ? Et bien non… à cause encore de l’argent bien sur, et du lobbying des semenciers, Monsanto en tête.

    En attendant, des cultures de maïs certifiées bio sont contaminées par les OGM d’un champ voisin. Ce genre de pollution n’étant pas indemnisé…

    Et l’arrivée des biocarburants ne va pas arranger la situation, les céréales transgéniques vont prendre le dessus des cultures biologiques.

    Des tests, effectués pour le compte de Monsanto, ont été pratiqués sur des rats nourris au MON863 (variété de maïs OGM produite par ce dernier). L’accès à ces tests n’a été rendu possible qu’après une bataille judiciaire gagnée par Greenpeace. Et pour cause, les résultats démontraient clairement que les rats en question présentaient des «différences significatives» au niveau des reins, de la composition sanguine et des réactions hormonales par rapport à leurs congénères nourris au maïs non OGM. Et bien malgré cela, le laboratoire a conclu que ces différences n’étaient pas «biologiquement importantes» !!!!!!

    Voilà ce que l’on nous donne à manger… j’en ai froid dans le dos.

    Et il n’est même pas certain que les OGM soient plus rentables. En effet, l’augmentation de rendement n’est que de 10 % à 15 % par an. Il est vrai qu’on ne plante pas des OGM pour augmenter le rendement, mais plutôt pour ne pas en perdre…

    Et bien, certains maïs OGM dont les gènes ont été modifiés de façon à produire naturellement (…) un insecticide, induisent un phénomène de résistance chez les insectes, qui ainsi deviennent mutants… La seule façon de s’en débarrasser sera à nouveau l’insecticide. Nous voilà à la case départ !

    Attention, la nature prend TOUJOURS le dessus…

    A bientôt.

    Philippe Dumas

    *Informations extraites de « Pyrénées Magazine » n° 113