Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

consommation

  • Vu du ciel, ou vu d’en bas ?

    Monsieur Yann Arthus-Bertrand est un fervent défenseur de l’environnement. Ses films attestent à quel point notre planète est en danger, mais également ses occupants ; la faute à qui ? A nous, les humains, certes !

     

    Quel revirement de situation comparé au début des années 2000 où je me plaignais du manque d’information à ce sujet sur les médias classiques (voir mon mémo d’août 2005).

     

    Qui s’en plaindra ? Pas moi… quoique !... S’entendre dire constamment que c’est la seule faute des consommateurs, parce que l’on est devenu mangeur de viande, parce que l’on jette la nourriture par les fenêtres, parce que l’on consomme quoi !

     

    Le leitmotiv ? Nous faire culpabiliser… ?

    Je ne voudrais pas être adepte du « ni moi, ni moi », mais AVONS-NOUS LE CHOIX ?

     

    Ce Japonais qui jette ses plats dont la date de préemption est dépassée, s’il ne le fait pas et qu’un consommateur tombe malade, que se passe t’il ? C’est le procès assuré, la prison etc…

    A-T-IL LE CHOIX ?

     

    Lorsque mon lecteur DVD est en panne et que je cherche à le faire réparer, aucun technicien ne souhaite ouvrir l’appareil car le coût de sa réparation (s’il y arrive) sera supérieur à l’achat d’un nouvel appareil neuf, fabriqué par des Chinois sous-payés, sans protection sociale, qui travaillent dans des entreprises qui ne respectent pas l’environnement et qui par conséquent parviennent à sortir des prix imbattables. AVONS-NOUS LE CHOIX ?

     

    Les pays en voie de développement qui abattent leurs forêts pour planter du coton, mais qui parallèlement nous enlèvent notre poumon terrestre. Que peut-on leur reprocher ? N’avons-nous pas fait à l’identique autrefois ? N’auraient ils pas le droit de faire du business tout comme nous ? Ou bien faut il qu’ils crèvent de faim sous leurs (nos) arbres parce qu’ils sont nécessaires aux pays riches de notre planète ? ONT-ILS LE CHOIX ?

     

    Que dire des emballages plastiques qui encombrent nos poubelles. AVONS-NOUS LE CHOIX ? Est-il possible d’acheter la nourriture sans le plastique autour ?

     

    Oui Monsieur Yann Arthus-Bertrand vous avez raison lorsque vous nous demandez de n’acheter que des fruits de saison, et de notre pays. C’est aussi valable pour les Japonais (et les Français) qui mangent en sushis des thons rouges de l’autre bout de la planète…  Bien sûr, vous avez raison, si tout le monde le fait…

     

    Mais c’est l’offre qui crée la demande et non l’inverse. Adressez vous donc également aux hyper-marchés qui nous imposent ce que l’on doit acheter, et qui s’accordent sur les prix avec leurs concurrents, en asphyxiant les vrais producteurs !

     

    Adressez vous aussi aux multinationales et à leur service marketing, ainsi qu’à leurs actionnaires qui veulent sans cesse plus de profits avec des hausses à deux chiffres chaque année.

     

    Enfin, adressez vous encore à nos gouvernements qui sont les seuls à pouvoir imposer (si c’est possible) des directives aux entreprises. Déjà qu’ils « marchent » main dans la main…

     

    Mais lorsque nous consommons, nous générons des profits pour les entreprises qui nous emploient, ce qui fini en partie immanquablement dans les caisses de l’état sous forme de TVA et d’impôts…

    Il faudra se faire mal pour sauver la planète.

     

    Franchement, je n’ai pas la solution et vous non plus ! Alors attendons que la catastrophe annoncée arrive. Mais qui va payer une fois de plus ?

     

    Ou bien réinventons l’ex URSS, pays où c’était le pouvoir qui décidait ce qui était bon pour son peuple…

     

    A bientôt.

     

    Philippe Dumas