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  • OGM, oh j’aime…

    Dangereux ou pas ? La polémique divise tout le monde, y compris jusqu’aux scientifiques du génie biomoléculaire…
    En fait personne ne sait si dans 20, 30 ans ou plus, des maladies pourraient se déclarer !

    La procédure de précaution devrait dans ce cas interdire toutes cultures génétiquement modifiées ? Et bien non… à cause encore de l’argent bien sur, et du lobbying des semenciers, Monsanto en tête.

    En attendant, des cultures de maïs certifiées bio sont contaminées par les OGM d’un champ voisin. Ce genre de pollution n’étant pas indemnisé…

    Et l’arrivée des biocarburants ne va pas arranger la situation, les céréales transgéniques vont prendre le dessus des cultures biologiques.

    Des tests, effectués pour le compte de Monsanto, ont été pratiqués sur des rats nourris au MON863 (variété de maïs OGM produite par ce dernier). L’accès à ces tests n’a été rendu possible qu’après une bataille judiciaire gagnée par Greenpeace. Et pour cause, les résultats démontraient clairement que les rats en question présentaient des «différences significatives» au niveau des reins, de la composition sanguine et des réactions hormonales par rapport à leurs congénères nourris au maïs non OGM. Et bien malgré cela, le laboratoire a conclu que ces différences n’étaient pas «biologiquement importantes» !!!!!!

    Voilà ce que l’on nous donne à manger… j’en ai froid dans le dos.

    Et il n’est même pas certain que les OGM soient plus rentables. En effet, l’augmentation de rendement n’est que de 10 % à 15 % par an. Il est vrai qu’on ne plante pas des OGM pour augmenter le rendement, mais plutôt pour ne pas en perdre…

    Et bien, certains maïs OGM dont les gènes ont été modifiés de façon à produire naturellement (…) un insecticide, induisent un phénomène de résistance chez les insectes, qui ainsi deviennent mutants… La seule façon de s’en débarrasser sera à nouveau l’insecticide. Nous voilà à la case départ !

    Attention, la nature prend TOUJOURS le dessus…

    A bientôt.

    Philippe Dumas

    *Informations extraites de « Pyrénées Magazine » n° 113